Loading...
Environs2023-03-03T15:29:54+01:00

Au Bout Du Chemin

Au Bout du Chemin :
Beaucoup de choses à voir et à faire

Paysage et nature

Banholt et Terhorst sont situés sur le plateau de Margraten (en Limbourgeois: Mergraote) dans la commune d’Eijsden-Margraten. La région appelée « Heuvel- ou Mergelland » est en fait un paysage de plateau créé par l’élévation du massif ardennais depuis la fin de l’ère tertiaire, dans lequel les rivières et les ruisseaux ont creusé des vallées profondes et des vallées sèches (grubben). Ces vallées (sèches) ont souvent une section transversale assymétrique avec une forêt de pente sur le côté de la pente raide. La Horstergrub, dont le début sépare Banholt de Terhorst et se poursuit vers le sud en direction de la vallée de la Voer, en est un exemple typique. La Banholtergrub et la Herkenradergrub sont également de bons exemples à proximité immédiate de la zone de silence de la Horstergrub.

« L’îlot de Banholt » est un autre point d’intérêt géologique dans le paysage de Banholt. Cette élévation est un vestige de ce qui était il y a très longtemps la ligne de démarcation entre la Meuse orientale et la Meuse occidentale, lorsque le fleuve ancien a décidé de déplacer son lit vers le nord-ouest. Cet endroit offre surtout une vue panoramique sur l’actuelle vallée de la Meuse.

L’impressionnant travail d’érosion a fait apparaître, en de nombreux endroits, des roches datant du Crétacé. Ainsi, aux transitions des terrasses d’érosion, apparaissent de très belles parois calcaires telles que le Bemelerberg, le Schiepersberg et le Savelsbos.

Autres réserves naturelles remarquables au sein de la commune d’Eijsden-Margraten à ne pas manquer : la vallée de la Noor à Noorbeek, le Gerendal entre Scheulder et Schin op Geul et l’Akkerreservaat entre Groot Welsden et Sibbe où le Hamster d’Europe a été réintroduit en 2002. À proximité de Terhorst, nous pouvons également vous recommander la très belle vallée de la Gulp (Commune de Gulpen-Wittem), le Voerstreek (Belgique) et la réserve naturelle du Eijsder Beemden en bord de Meuse (Commune de Eijsden-Margraten).

Ce paysage varié abrite une grande richesse de biotopes dans lesquels prospèrent des plantes et des animaux spécifiques et souvent uniques aux Pays-Bas. Une petite sélection de vos futures découvertes ou rencontres : Orchidées, Gentiane des Alpes, Cornouiller, Germandrée des montagnes, Ail des ours, Gui, Marjolaine sauvage, Euphorbe des bois, Bruant jaune, Chouette chevêche, Hibou grand-duc, Caille, Bruant gris, Chauve-souris, Blaireau, Sonneur à ventre jaune, Salamandre tachetée, Alyte accoucheur, Machaon… et cetera.

L’Homme et la civilisation

Le paysage du « Heuvelland » n’est pas seulement le résultat de processus naturels; au cours des siècles, l’homme a également travaillé ce paysage et l’a façonné en fonction de ses besoins.

Les plus anciennes traces durables de l’homme dans le « Heuvelland » sont les mines de silex du Néolithique. Les nodules de silex se trouvent en couches dans les formations calcaires (marnes). Les agriculteurs de la culture à céramique linéaire ont atteint nos régions depuis l’est de l’Europe vers 5 300 avant J.-C.. Ils préféraient les sols limoneux fertiles et s’installaient principalement le long des cours d’eau. Lorsque leurs besoins en outils en silex ne purent plus être satisfaits par l’extraction à ciel ouvert dans de couches de marne affleurant en surface, ils se sont tournés vers l’exploitation souterraine par des puits verticaux.

Le site minier de silex à Rijckholt est un monument archéologique mondial. Les visites guidées ont lieu du 1er avril au 1er octobre. Hautement recommandé !

La grande vague de défrichage du plateau de Margraten a eu lieu aux 11e et 12e siècles, lorsque les anciens villages des vallées fondèrent des colonies sur le plateau. Cette relation avec les anciens villages se reflétait entre autres, dans la dénomination de certains villages: Sint-Geertruid s’appelait alors Breust op den Berg, d’après la seigneurie de Breust (aujourd’hui une entité de la commune d’Eijsden), Herkenrade était d’abord Eijsden op den Berg et le Bruisterbosch d’aujourd’hui fait toujours référence à Breust. Similairement des villages et hameaux tels que Libeek, Moerslag, Mheer et Eckelrade furent fondés vers la même époque. Vers 1300, les plateaux étaient déjà entièrement cultivés, à l’exception des pentes qui étaient pâturées par des moutons de race « Mergelland » ou restaient sous forme de forêt de pente. Sur le sommet des plateaux on pratiquait la culture de champ et dans les vallées se trouvaient les prairies. Les colonies sur le plateau restèrent de petite taille avec une église, un puits et bordées de vergers à arbres fruitier haute-tige, entourés de haies d’aubépine. Ces villages étaient dispersés entre de vastes champs, avec ici et là de grandes fermes carrées isolées, souvent fortifiées comme des châteaux. Cet ancien paysage agricole a perduré jusqu’au début du XXe siècle et est encore clairement reconnaissable aujourd’hui. De nombreux bâtiments recelant des matériaux de construction typiquement locaux rappellent également ce passé. Pensez, par exemple, aux fermes à colombages avec leurs fondations en silex, leurs squelettes en bois et leurs compartiments remplis de torchis (beaux exemples à Terhorst, Banholt et Mheer), aux puits qui sont restés bien conservés dans la commune de Margraten (entre autres à Terhorst), aux fermes monumentales qui sont parfois maçonnées en couches lardées (couches de blocs de marne alternant avec des couches de briques artisanales), au château de Mheer ou aux quelques moulins à vent (le moulin de Van Tienhoven ou la ruine au sommet de l’îlot de Banholt).

Les imposantes églises, parfois construites en blocs de marne (Noorbeek, Sint Geertruid, Margraten, Eckelrade) dont les tours remontent très souvent à l’époque romane, les jolies chapelles et les innombrables croix des champs sont autant de points de repère dans le paysage qui rappellent le passé pieux de la région du « Mergelland ».

D’autres activités humaines telles que l’extraction de minéraux (marne, gravier, stol) ont également laissé des traces dans le paysage. Heureusement, souvent avec le soutien de mesures de réaménagement et d’organismes de gestion, la nature a développé à ces endroits de nouveaux biotopes précieux. La Eijsder Beemden, la carrière Juliana, Groeve ‘t Rooth et les grottes marneuses du Bemelerberg en sont de merveilleux exemples.

Une intervention humaine très particulière dans le paysage du plateau de Margraten est sans aucun doute le cimetière militaire américain. Cet impressionnant lieu de mémoire et d’hommage est de renommée internationale et vaut vraiment le détour !

Enfin, un bref mot sur l’histoire de Banholt (Tebannet) et Terhorst (Terhoorsj). Les deux noyaux ont appartenu à la paroisse de Mheer (Mhaer) dans le passé. Mais en 1874, des désaccords sont apparus entre le baron de l’époque du château de Mheer et les habitants de Banholt et Terhorst. En bref : une région à l’histoire fascinante et au caractère bien trempé. Cliquez ici pour plus d’informations.

* Ouvrage de référence : Faits tirés de la publication « Uit en Thuisboek », Stichting het Limburgs Landschap.

Réserver

Laissez-nous vous aider

RÉSERVEZ ICI

Au Bout Du Chemin

Chambre d’hôtes et maison de vacances

Go to Top